• Poémes et textes d'Ardéche

    Pierres

    Les pierres ocres de cette terre féconde

    étalent à l'infini leurs pastels chauds.

    Il y a dans l'inconscient de l'air

    une certaine grandeur toute en demi-teinte.

    Les rues restent courbées sous le soleil

    semblent grisées par la fatigue ,

    d'ailleurs , elles ne vivent plus .étalent à l'infini leurs pastels chauds.

    Il y a dans l'inconscient de l'air

    une certaine grandeur toute en demi-teinte.

    Les rues restent courbées sous le soleil

    semblent grisées par la fatigue ,

    d'ailleurs , elles ne vivent plus .

    Ardéchois, Philippe Despeysses  a vécu quelques années à Orgnac , il  signait du nom de sa mère (Tavenas) des poèmes inspirés par la région .

    Poète -marcheur, il vit à présent au Portugal 

     

    Poème sur l'Ardèche  

    Théodore Pradier  

     

    Ah quelle est belle l'Ardèche,

    Avec ses vallées et ses vallons.

    On y pêche , on y chasse, on y mange des marrons.

    Par monts et par vaux ,

    On se croirait sous Charlemagne,

    Dans la vallée de Roncevaux 

    Transmis par Bernard Bruguier

     

    Je suis de la famille Vierzon type 201

     

    Je suis arrivé dans la région dans les années 1955-1960. J’étais très vaillant pour l'époque car j'arrive juste après les chevaux. Je me souviens que mon propriétaire disait que les murs des chemins ne seraient pas assez résistants à cause de mon poids.ECRITS

    J'ai rendu beaucoup de services par rapport à ma puissance car je pense qu'un cheval de ma puissance en valait trois de l'heure actuelle.

    Je n'étais pas rapide sur les routes, environ 25 km/h .J'avais une puissance de relevage pas très élevée, mais avec les outils du moment je faisais mon travail. J'ai un moteur avec un seul cylindre de 3L et un régime de 500 tours au ralenti et 900 tours à plein régime. Ce qui me faisait très bruyant avec beaucoup de vibrations pour mon pilote. J'ai une grosse cheminée  d'échappement qui lâchait de gros panaches de fumée noire qui ne serait pas en rapport avec la réglementation actuelle au niveau carbone. Je voudrais bien faire encore entendre  le bruit de mon moteur qui était très reconnaissable par les anciens. On disait: "Tiens, c'est un Vierzon". Peut être que mon propriétaire ,si un jour il a le temps, me fera une révision et me fera tourner à nouveau.

    J'ai une mécanique très  simple, avec quelques clés et un peu de savoir faire on pouvait faire rapidement une petite réparation. J'avais un inconvénient au démarrage, il me fallait démarrer d'abord sur l'essence puis sur le gaz -oïl. Par contre ,on pouvait mettre dans mon réservoir, du gaz -oïl bien sur mais aussi du pétrole ou alors 50% gaz -oïl 50%huile .

    Pour l'instant, je passe une retraite bien méritée dans un hangar bien à l'abri de la pluie .

    Je regarde les nouveaux tracteurs brillants et fiers de leur puissance. Je me dis "faites d'abord les heures de travail que j'ai fait et après, on pourra se comparer".

    A bientôt.

    Vierzon, témoin local